mercredi 30 mars 2016

42. Une vendetta

Ma quarante-deuxième lecture est une nouvelle d'Alexandre Dumas :


Le narrateur voyage en Corse et se fait héberger chez la famille Franchi dans un petit village. Là il assiste à quelque chose de rarissime, encore plus rare qu'une vendetta ... la fin d'une vendetta avec la réconciliation de deux familles ennemies.
Il apprend ainsi à mieux connaitre ses hôtes et semble sympathiser avec le fils de la famille. Il a un frère jumeau, qui fait des études de droit à Paris et pour qui sa famille s'inquiète. En effet, il semble exister un lien presque télépathique entre les deux frères. Mais ce n'est pas le plus surprenant, car depuis plusieurs siècles les morts de cette famille rendent visite aux vivants afin de les prévenir de tout évènement important et notamment de leur mort imminente. Si le narrateur se montre septique, la suite de cette histoire va le convaincre.

Une histoire ou le surnaturel et le fantastique se mêle au quotidien et à la vengeance tout aussi corse que française.

mardi 29 mars 2016

41. Des histoires policières

Ma quarante-et-unième lecture est un livre d'Agatha Christie : Miss Marple au club du mardi.

Miss Marple et 6 de ses amis sont réunis un mardi soir et au détour de la conversation l'un d'eux lance cette idée : se retrouver chaque mardi pour que l'un d'eux raconte un crime mystérieux -dont il connaitra la solution- afin que les autres membres du "club" cherchent à le résoudre.
On a ainsi 7 histoires policières, des meurtres ou des vols, qui vont susciter bien des hypothèses, et toujours Miss Marple semblent y voir clair et sait dénouer les fils de l'intrigue.

J'ai beaucoup aimé ce livre : une sorte de recueil de nouvelles à la manière de L'Heptaméron (ou du Décaméron que je n'ai pas lu) et chaque narrateur apporte une ambiance propre à son récit. Je suis également une grande fan du personnage de Miss Marple, cette petit vieille dame (enfin demoiselle) dont personne ne semble se méfier et qui pourtant voit tout, analyse tout et comprend tout.
Bref, j'ai dévoré ce livre en une après-midi.

A lire avec une tasse de thé, confortablement installée dans un bon fauteuil. 

Cette lecture va compter pour le jeu des 7 familles : dans la famille Colorlemonde (couleur rouge) ce sera la mère.

lundi 28 mars 2016

40. un album animalier

Ma quarantième lecture est un album jeunesse (et oui, encore !) :

Voici le synopsis : "Monsieur Leblanc part en ville avec toute sa famille, abandonnant son Cheval Bleu.
Mais le Cheval Bleu n'est pas pour rien le cheval le plus intelligent du canton ! Le voilà qui va, lui aussi, en ville... accompagné de la Vache Orange !"
Une histoire tendre et naïve sur un cheval bleu vraiment surprenant. 

dimanche 27 mars 2016

39. Dans un froid pays ...

Ma trente-neuvième lecture est également une BD. Un des tomes de la série Thorgal :

C'est le deuxième tome de la saga, mais j'ai quand même pu comprendre les grandes lignes de l'histoire et j'ai découvert, avec surprise, que Thorgal est ... un extraterrestre ! Je n'avais jamais lu d'épisode de cette saga et j'ignorais que Thorgal était un descendant des Atlantes !

Sinon, l'histoire est assez manichéenne, un peu trop à mon goût.

samedi 26 mars 2016

37 et 38 : des BD

Mes trente-septième et trente-huitième lectures sont les deux premiers tomes d'une BD :
 

Une amie m'a donné quelques BD parmi lesquelles ces deux premiers tomes.

L'histoire se déroule sous Henri IV. D'une part le dauphin qui nait et vit dans le luxe, le mépris des autres et dont l'égoïsme et les caprices sont encouragés ; d'autre part Ariane, de petite noblesse, nait dans le froid et constate les injustices de la société. Et un mystérieux individu masqué -que l'on nomme l'épervier- tente de s'opposer aux injustices dans sa région.
On voit les malheurs d'un peuple opprimé, l'impuissance de certains pour s'y opposer et l'indifférence des puissants.

J'espère trouver les tomes suivants d'occasion ou pouvoir les emprunter car j'ai bien envie de lire la suite.

vendredi 25 mars 2016

vocabulaire #10

Aujourd'hui, un joli mot désuet que j'aime beaucoup :

ponceau : quand c'est un nom commun il désigne un pavot sauvage de la coquelicot et quand c'est un adjectif, il désigne la couleur du coquelicot, un joli rouge foncé.

Ponceau vient de l'ancien français "poncel" (coquelicot).



De manière poétique, un ponceau peut être aussi un petit pont un ouvrage vouté à une seule arche.

jeudi 24 mars 2016

36. Ponts, bétons et bonheur ...

Ma trente-sixième lecture est un roman d'Arto Paasilinna, que j'ai retrouvé avec plaisir.

Voici le synopsis : "L'ingénieur Akseli Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki, à l'endroit même où, pendant la guerre civile de 1918, une sanglante bataille a opposé blancs et rouges - épisode dont la mémoire continue de diviser les habitants de la commune, par ailleurs peu enclins à se laisser bousculer dans leur train-train. Dans ce milieu fermé, Jaatinen aura vite fait de s'attirer des inimitiés par ses méthodes peu conformistes. De bisbilles en provocations, les relations se tendent entre les notables locaux et le nouveau venu, qui se fait non seulement rosser et humilier, mais aussi finalement renvoyer de son poste d'ingénieur. Mais Jaatinen n'est pas homme à se laisser faire. Méthodiquement, il met en œuvre une diabolique vengeance dont ses persécuteurs se mordront amèrement les doigts... Les ponts que construit l'ingénieur Jaatinen sont une métaphore puissante de la solidarité entre les hommes, et sa quête du bonheur laisse entrevoir ce que pourrait être une humanité ouverte et soucieuse d'autrui."

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Comme à chaque fois dans les romans de Paasilinna, les situations ubulesques s'enchaînent, les rencontres improbables créent des amitiés solides et le bonheur finit toujours par trouver son chemin dans la vie des personnages principaux. L'histoire se lit toute seule, et j'ai dévoré ce livre en une journée. 




mardi 22 mars 2016

35. Une histoire grenouillesque

Ma trente-cinquième lecture est encore un album jeunesse de la collection "Drôles de petites bêtes" :

Voici encore un album que j'ai acheté d'occasion pour mon fils. L'histoire de Juliette da rainette et de Roméo le crapaud, bien malheureux qu'on le trouve si laid. Il va devoir non seulement séduire Juliette mais aussi prouver aux grenouilles qu'il vaut plus que ce qu'on pense de lui.
Une histoire très enfantine où l'amour et la ruse se mêlent.

lundi 21 mars 2016

34. un album père-fils

Cette trente-quatrième lecture est un album que j'ai offert à mon conjoint, pour qu'il lise lui aussi des histoires à notre fils :


Il y a 5 histoires à lire, des histoires pour grandir et avoir confiance en soi.  De jolies histoires toutes douces qui mettent le plus souvent en avant la relation père-fils ou grand-père/petit-fils.
Je dois avouer que, décidément, j'aime beaucoup les albums des édition Fleurus : les histoires sont courtes et agréables à lire, les dessins sont tout doux.

dimanche 20 mars 2016

33. Un cadeau

Ma trente-troisième lecture est encore un album que notre nounou à offert à notre fils :


C'est un album à toucher : la fourrure des ours est en une matière assez douce et les pages sont en léger relief. Il y a peu de texte, et l'histoire est celle des câlins que maman ours et bébé ourson se font tout au long de la journée : un câlin pour se réveiller, un câlin pour jouer, un câlin pour le repas ...
Vraiment, un très joli album.

samedi 19 mars 2016

32. un album jeunesse

Encore un album que je lis le soir pour endormir mon fils :


Trois histoires de loups : des loups gentils ou méchants, des loups affamés, des loups fatigués.
Le loup Croquetout qui terrifie toute la forêt, Grand-Loup que les moutons surveillent et le loup Garomatou qui ne se nourrit que de chats ...
Trois histoires qui m'ont beaucoup plu, que je relirai avec plaisir pour mon fiston.

vendredi 18 mars 2016

un peu de vocabulaire #9

Le mot de la semaine est un mot que j'ai découvert dans un roman de Colette :

malacologie : c'est l'étude des mollusques. Soit, l'étude scientifiques des limaces et escargots -entre autres... Il y a donc des malacologistes et des malacologues passionnés de ces baveuses et pourtant si charmantes bêtes à cornes.

 


jeudi 17 mars 2016

31. une nouvelle sur l'esclavage

Ma trente-et-unième lecture est une nouvelle de Prosper de Mérimée qui aborde les thèmes de l'esclavage et de la traite négrière : Tamango
Voici le synopsis :
Marin expérimenté, le capitaine Ledoux est le maître à bord de l'Espérance, long navire destiné au commerce triangulaire. Tamango, fameux guerrier sénégalais, est son pourvoyeur en esclaves noirs. Mais le marché qu'ils passent ensemble est un marché de dupes, et Tamango lui-même pourrait bien devenir la plus belle prise du capitaine...
Nouvelle publiée en octobre 1829, Tamango aborde sans détours un sujet d'autant plus brûlant à l'époque que la traite se poursuivait, malgré son interdiction en 1815. Mérimée donne à cette page sombre de l'histoire humaine la figure forte et cruelle de Tamango, et le visage plus ordinaire d'un Ledoux, habile et froid.
Comme c'est une édition scolaire, il y a un dossier sur l'esclavage et sur la traite négrière qui  m'a semblé bien fait. 


mardi 15 mars 2016

30. une discussion avec une étoile ...

Ma trentième lecture est un roman d'Anna Gavalda.
Billie, la narratrice, va raconter son histoire à sa bonne étoile, par une nuit estivale. En effet, la voici perdue en pleine nature, son ami semble gravement blessé et elle n'ose pas el quitter pour chercher de l'aide : il faut donc que sa bonne étoile comprenne que là elle a vraiment besoin d'aide, et d'un hélitreuillage ! La voici qui va donc déballer toute sa vie : son enfance pourrie, sa rencontre avec Franck, son meilleur -son seul- ami, les galères qu'ils ont surmontées ensemble ou séparément ...

J'ai été très déstabilisée par le ton très oral, très familier de cet ouvrage mais finalement j'ai fini par plongé dans l'histoire et j'ai donc dévoré ce roman ... même si la fin est un peu trop fleur bleue pour moi.
Bon, j'avoue j'ai surtout aimé les passages qui évoquaient la pièce de Musset "On ne badine pas avec l'amour". Ces passages là sont de vrais petits bijoux.

dimanche 13 mars 2016

29. Claudine à l'école

Cette année j'ai décidé de faire baissé ma PAL de manière significative. Et puis, je me suis aussi promis de ne plus m'acheter de livres pendant quelques mois... Donc, je pioche dans un des cartons de ma PAL (oui, mes livres sont encore dans des cartons faute d'une bibliothèque adéquate) un ouvrage de Colette, ma vingt-neuvième lecture de l'année :

J'ai eu un peu mal à accrocher mais ensuite j'ai vraiment plongé dans l'histoire: une jeune fille un peu délurée, insolente et pourtant si inexpérimentée, des institutrices un peu (beaucoup) trop "amie", des querelles d'amoureux, un peu de scolarité (il faut bien justifier le titre) et un examen scolaire, et la langue (la plume) bien pendue de la narratrice qui nous raconte une année scolaire peu banale !

J'ai beaucoup aimé le style, le vocabulaire. Et j'ai bien envie de poursuivre la saga des "Claudine".



vendredi 11 mars 2016

Un peu de vocabulaire # 8

Je termine ma liste de mots trouvés dans les lecture d'Amélie Nothomb avec ce mot, qui était répété dans ces deux livres :

voisé : Il est facile comprendre même s'il est assez rare de le rencontrer : "qui est mis en voix" ( en fait "qui est prononcé grâce aux cordes vocales" mais bon, au sens large on peut simplifier par "qui est prononcé à voix haute").




dimanche 6 mars 2016

28. Encore un album jeunsse

Ma vingt-neuvième lecture est un album jeunesse :
Comment P'tit va-t-il enfin se séparer de sa tétine ? C'est vrai qu'il devient trop grand, mais BabyLoup a pourtant le droit de la garder tout le temps. P'tit Loup va devoir grandir et se comporter en grand frère.

Une joli histoire pour les petits loulous.

samedi 5 mars 2016

27. Un album d'histoires

Ma vingt-septième lecture est l'album des histoires du soir que je lis avec mon fils :

50 histoires, plutôt courtes, qui mettent en scène des animaux ou la vie quotidienne. Des histoires que j'ai eu plaisir à lire chaque soir, et même parfois pour quelques siestes. Je pense que je relirai ces histoire à mon fils d'ici quelques temps.
Je risque bien d'acheter un autre album de la même collection.

vendredi 4 mars 2016

Un peu de vocabulaire # 7

Toujours dans ma liste piochée dans les livres d'Amélie Nothomb, voici quelques mots :

Des mots aquatiques :
Nival (adjectif) : relatif à la neige, à la pluie cristalline et froide.
étiage : ce terme (que je ne connaissais pas du tout)  indique le plus bas niveau d'une rivière ou d'un cours d'eau ( ce qui se produit généralement en été, d'où le mot "étiage"). Par extension, il désigne le niveau le plus bas de quelque chose.
Potomanie : besoin permanent de boire (de l'eau) même sans soif.
Du latin "potare" (boire) et "manie". J'aime bien ce mot, et il rappelle aussi l'étymologie d'hippopotame.


Et des mots moins connus :
Gigasse (n. f. ) une personne grande et maigre.
Escarlopette (n. f.) : voici un mot que j'ignorais bien que je connaissais l'objet qu'il désigne. Il s'agit d'un siège accroché par des cordes et qui peut se balancer.  C'est donc une sorte de balançoire. Mais avec ce terme désuet, on peut plus facilement imaginer des scènes romantiques, voire des tableaux avec des divinités, des amours mythologiques ...


jeudi 3 mars 2016

26. un petit documentaire

Ma vingt-sixième lecture est un documentaire pour enfants :

Une amie m'a donné ce livre. Moi qui adore les oiseaux, je l'ai vite parcouru !
Il est assez bien fait et classe les oiseaux en grande catégorie : rapaces, passereaux, oiseaux de mer ... et présente les caractéristiques de chaque famille ainsi que de certains oiseaux.
Je crois que je n'hésiterai pas à lire les autres exemplaires de cette collection et quand mon fils sera assez grand, il pourra les découvrir à son tour.

mercredi 2 mars 2016

24 et 25. Une duologie

Mes vingt-quatrième et vingt-cinquième lectures sont les deux tomes d'une dystopie :

 


Voici le synopsis du premier tome  :
Dans un futur proche : après les ravages d’un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps. L’esprit d’une vieille femme en prend possession pour retrouver sa jeunesse perdue. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu… Et Callie réalise bientôt que son corps n’a été loué que dans un seul but : exécuter un sinistre plan qu’elle devra contrecarrer à tout prix !

J'ai bien aimé cette idée (absolument affreuse) de louer un corps comme on louerait une voiture. J'ai aussi bien aimé l'exploitation de la fracture générationnelle entre les starters (de moins de 20 ans) et les starters (beaucoup plus de 60 ans) ainsi que celle de l'énorme écart entre les pauvres (vraiment pauvres) et ceux qui sont extrêmement riches. Bref, cette histoire fourmille de différences poussées à l'extrême : richesse/pauvreté, jeunesse/vieillesse, loueur/locataire, SDF/nantis, orphelins ou non ...

Le second tome m'a beaucoup moins plu, trop de complot, d'intrigue, de trahisons et de secret. 

Mais dans l'ensemble, c'est une assez bonne lecture.